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Faire parler ses muscles pour se sentir bien

Les bras vous en tombe ? Vous portez le monde sur vos épaules ? Ou encore, vous avez les jambes en coton ? Et si la solution à tous ses maux se trouvait… dans vos muscles ? La kinésiologie fait parler le corps pour dénouer des blocages énergétiques et émotionnels. Jean-claude Guyard, fondateur de l’EKMA (École de Kinésiologie et méthodes Associées) nous explique les bienfaits et usages de cette discipline.

Qu’est-ce que la kinésiologie ?

C’est une pratique qui nous aide à gérer les petits maux qui perturbent la vie sans la menacer. On peut consulter pour des douleurs physiques ou morales sans cause connue comme des épuisements fréquents, des conflits, etc.

Il peut aussi s’agir de difficultés d’apprentissage pour les enfants mais aussi pour les adolescents et les adultes. C’est alors une branche de la kinésiologie : l’édu-kinésiologie, qui peut apporter un soutien avec des exercices de coordination et de synchronisation des deux hémisphères cérébraux par mobilisation des bras et jambes. L’auto-massage de points réflexes peut également soulager.

Quelles sont les différentes formes kinésiologies ?

Il existe plusieurs formes de kinésiologies mais toutes explorent le mal-être personnel avec un test musculaire qui sollicite le corps et l’esprit. Il sert à démontrer la relation directe entre un éventuel état de stress et le système musculaire. Certaines expressions expriment cette relation lors d’un vécu émotionnel. Exemple : « les jambes en coton », « le visage défait », « porter le monde sur ses épaules » ou encore « les bras tombants ».
Ce test permet de déceler la présence d’un stress et de choisir la technique la plus appropriée. Elles reposent sur plusieurs disciplines, comme la médecine chinoise traditionnelle, l’ostéopathie, ou encore l’EMDR c’est-à-dire la synchronisation des yeux avec la respiration. Ajoutons à cela de nombreuses techniques spécifiques à la kinésiologie avec des zones réflexes appliquées sur la peau qui n’existent pas dans d’autres approches.

Comment un stress peut-il surgir ?

On peut comparer un stress du passé à un volcan éteint qui entre périodiquement en activité. C’est un stress récent qui fait écho à un événement du passé, qui n’a pas forcément été traumatisant. Par exemple, des disputes entre les parents peuvent être une habitude familiale, que l’enfant aura intégré dans son quotidien. Ces disputes sont banalisées et ne sont pas considérées par la personne elle-même comme traumatisantes. Mais cette ambiance peut avoir imprégné l’enfant qui, devenu adulte, crée des conflits et mettent l’entourage « sous pression ». On peut comparer ces réactivations périodiques à un système d’alarme qui serait resté « sous tension ». Il suffit alors d’une information sensorielle pour déclencher une alerte. Le kinésiologue décèle la nature des éléments qui ont installé le mal-être, et les circonstances qui le réactivent.

Si l’on considère que le corps est la manifestation de l’inconscient, il peut nous mener aux causes profondes de nos maux physiques ou affectifs. Ainsi, la kinésiologie permet au consultant d’accéder à cette remontée dans le temps et cela dès la première séance. Des questions sont posées au corps et mobilisent chez le consultant une énergie dite émotionnelle qui le mène, à une remontée de souvenirs de situations qui ont façonné sa vie. Le kinésiologue n’établit jamais de diagnostic, il prend en compte toute la subjectivité de l’humain et ne traite que le problème prioritaire du consultant de manière très ciblée.

Existe-t-il un effet placebo ?

Une personne ne doit pas nécessairement croire en la kinésiologie pour que cela « fonctionne ». Pour preuve, un bébé n’a aucun avis sur la question. Pourtant on a d’excellents résultats avec les nourrissons. Par exemple, des bébés qui pleurent dès qu’ils se réveillent jusqu’à ce qu’ils s’endorment, retrouvent le calme en une ou deux séances. Bien sûr le bébé n’est pas testable. Il est transféré sur un adulte, en général sur la maman. Une partie de ces effets bénéfiques demeure inexpliquée par la science actuelle. Nous développons aussi la kinésiologie animalière, et peut-on dire que les chevaux et les chiens bénéficient d’un effet placebo ?

Quelle est la place de la subjectivité en kinésiologie ?

La subjectivité est importante, et pour preuve ; des frères et sœurs qui parlent de leur enfance commune ont enregistré des souvenirs différents y compris pour des scènes répétitives comme des repas familiaux. La kinésiologue accompagne donc chaque personne dans l’exploration des causes de ses soucis et surtout dans la découverte des ressources qu’il porte en lui-même pour les résoudre. Une des surprises des consultants est de découvrir qu’ils détiennent en eux-mêmes les antidotes à leurs problèmes, donc les moyens de vivre beaucoup mieux. Cette subjectivité est quelquefois considérée comme contraire d’une approche scientifique, d’autant plus que nous évitons les cas pathologiques.

Que faire en cas d’échec ?

À chaque début et fin de séance, le kinésiologue demande à la personne d’évaluer son degré de souffrance physique ou morale. L’absence d’évolution indique un échec. Cela vient en général du praticien ou de l’inadéquation entre le problème et les domaines d’interventions de la kinésiologie. Cela peut aussi venir du consultant. Lorsqu’une personne arrive en nous disant : « Je vous fais confiance : je me remets entre vos mains ! » cela signifie qu’il démissionne. Qu’il pense que le praticien fera tout le travail seul. À ce moment là, il faut répondre : « Je ne peux vous aider que si vous m’aidez à vous aider ! C’est un travail à deux. Êtes- vous O.K. pour tenter cette expérience à deux ? ». La personne doit comprendre que pour qu’une séance soit réussie, il faut qu’il y ait un échange entre elle et le kinésiologue.

Source : www.femmeactuelle.fr

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